Метонимия в английском, немецком и французском языках.

Самоучитель

Die Metonymie (von altgriechisch μετωνυμία metonymía, deutsch ‚Vertauschung des Namens, das Setzen eines Wortes für ein anderes‘; im Lateinischen als Fremdwort metonymia, rein lateinisch immutatio, denominatio oder transnominatio) ist eine rhetorische Stilfigur, bei der ein sprachlicher Ausdruck nicht in seiner eigentlichen wörtlichen Bedeutung, sondern in einem nichtwörtlichen, übertragenen Sinn gebraucht wird: Zwischen der wörtlich und im übertragenen Sinn bezeichneten Sache besteht dann eine Beziehung der Kontiguität, das heißt der Nachbarschaft oder realen sachlichen Zusammengehörigkeit (proximitas). Die Metonymie gehört zu den Tropen. Une métonymie est une figure de style qui, dans la langue ou son usage, utilise un mot pour signifier une idée distincte mais qui lui est associée. L'association d'idées sous-entendue est souvent naturelle (partie/tout, contenant/contenu, cause/effet, etc.), parfois symbolique (ex. couronne/royauté) ou encore logique1 : l'artiste pour l'œuvre, la ville pour ses habitants, le lieu pour l'institution qui y est installée, etc. La métonymie est employée très fréquemment, car elle permet une expression courte, frappante, et souvent créative. Elle fait partie des tropes. D'innombrables métonymies sont figées dans les langues naturelles, comme boire un verre, alors que d'autres sont dues à la créativité des locuteurs comme dans le vers « Paris a froid, Paris a faim »  : ici Paris ne désigne évidemment pas la ville elle-même, mais bien la majorité de ses habitants. Metonymy is a figure of speech in which a concept is referred to by the name of something closely associated with that thing or concept.  The words metonymy and metonym come from Ancient Greek μετωνυμία (metōnumía) 'a change of name'; from μετά (metá) 'after, post, beyond', and -ωνυμία (-ōnumía), a suffix that names figures of speech, from ὄνυμα ( ) or ὄνομα (ónoma) 'name'. Metonymy and related figures of speech are common in everyday speech and writing. Synecdoche and metalepsis are considered specific types of metonymy. Polysemy, the capacity for a word or phrase to have multiple meanings, sometimes results from relations of metonymy. Both metonymy and metaphor involve the substitution of one term for another.[6] In metaphor, this substitution is based on some specific analogy between two things, whereas in metonymy the substitution is based on some understood association or contiguity.

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Метонимия в английском, немецком и французском языках.

Автор: Ершов Денис Иванович

Цикл: роль метонимии в языке

Die Metonymie (von altgriechisch μετωνυμία metonymía, deutsch ‚Vertauschung des Namens, das Setzen eines Wortes für ein anderes‘; im Lateinischen als Fremdwort metonymia, rein lateinisch immutatio, denominatio oder transnominatio) ist eine rhetorische Stilfigur, bei der ein sprachlicher Ausdruck nicht in seiner eigentlichen wörtlichen Bedeutung, sondern in einem nichtwörtlichen, übertragenen Sinn gebraucht wird: Zwischen der wörtlich und im übertragenen Sinn bezeichneten Sache besteht dann eine Beziehung der Kontiguität, das heißt der Nachbarschaft oder realen sachlichen Zusammengehörigkeit (proximitas). Die Metonymie gehört zu den Tropen. Une métonymie est une figure de style qui, dans la langue ou son usage, utilise un mot pour signifier une idée distincte mais qui lui est associée. L’association d’idées sous-entendue est souvent naturelle (partie/tout, contenant/contenu, cause/effet, etc.), parfois symbolique (ex. couronne/royauté) ou encore logique1 : l’artiste pour l’œuvre, la ville pour ses habitants, le lieu pour l’institution qui y est installée, etc. La métonymie est employée très fréquemment, car elle permet une expression courte, frappante, et souvent créative. Elle fait partie des tropes. D’innombrables métonymies sont figées dans les langues naturelles, comme boire un verre, alors que d’autres sont dues à la créativité des locuteurs comme dans le vers « Paris a froid, Paris a faim »  : ici Paris ne désigne évidemment pas la ville elle-même, mais bien la majorité de ses habitants. Metonymy is a figure of speech in which a concept is referred to by the name of something closely associated with that thing or concept. The words metonymy and metonym come from Ancient Greek μετωνυμία (metōnumía) ‘a change of name’; from μετά (metá) ‘after, post, beyond’, and -ωνυμία (-ōnumía), a suffix that names figures of speech, from ὄνυμα ( ) or ὄνομα (ónoma) ‘name’. Metonymy and related figures of speech are common in everyday speech and writing. Synecdoche and metalepsis are considered specific types of metonymy. Polysemy, the capacity for a word or phrase to have multiple meanings, sometimes results from relations of metonymy. Both metonymy and metaphor involve the substitution of one term for another.[6] In metaphor, this substitution is based on some specific analogy between two things, whereas in metonymy the substitution is based on some understood association or contiguity.

American literary theorist Kenneth Burke considers metonymy as one of four "master tropes": metaphor, metonymy, synecdoche, and irony. He discusses them in particular ways in his book A Grammar of Motives. Whereas Roman Jakobson argued that the fundamental dichotomy in trope was between metaphor and metonymy, Burke argues that the fundamental dichotomy is between irony and synecdoche, which he also describes as the dichotomy between dialectic and representation, or again between reduction and perspective.

In addition to its use in everyday speech, metonymy is a figure of speech in some poetry and in much rhetoric. Greek and Latin scholars of rhetoric made significant contributions to the study of metonymy. Nach der Art der Kontiguitätsbeziehung werden herkömmlich besonders die folgenden Unterarten der Metonymie unterschieden:

Ursache mit Wirkung vertauscht:

zum Beispiel der Erzeuger für Erzeugnis (ein BMW für ein Kraftfahrzeug dieses Herstellers)

der Name des Autors für sein Werk (Schiller lesen)

die Wirkung für die Ursache (Krach für Streit)

Rohstoff steht für das daraus Erzeugte (das Eisen für das Schwert als aus Eisen geschmiedete Waffe, ein Glas trinken)

der Ort, die Zeit, das Geschehen, oder die Veranstaltung für ihre Menschen:

zum Beispiel der Ort (Afrika hungert: viele Einwohner einiger Staaten Afrikas, Brüssel entscheidet: die Regierung der Europäischen Union, der Kreml lässt verlautbaren: die Regierung Russlands, früher: der Sowjetunion, der Saal applaudiert: das Publikum, die ablehnende Haltung des Vatikans: die römische Kurie)

die Epoche (das Mittelalter glaubte)

die Veranstaltung für ihre Teilnehmer (Der Kongress tanzt)

Besitzer für das Besitztum, Befehlshaber für die Ausführenden (Hannibal erobert Rom).

Du grec μετωνυμία / metônumía formé de μετά / metá, « déplacement » et de ὄνομα / ónoma, « nom », la metônumia (« changement de nom ») désigne dès l’Antiquité la figure. La métonymie remplace un mot A, par un mot ou une courte expression de même nature grammaticale B.

A n’est pas explicitement nommé : il est remplacé par B dans la phrase.

La relation entre A et B est sous-entendue ; néanmoins, la formule utilisée devient incohérente si cette relation n’est pas comprise.

Aucun mot-outil ne signale l’opération.

La métonymie est fondée sur un lien logique entre le terme exprimé et le terme qu’il remplace. Les sous-sections suivantes présentent les liens logiques les plus fréquents. Elles illustrent que les métonymies élaborent un sens complexe, et ne sont pas seulement des sortes de raccourcis linguistiques et référentiels.

Boire un verre (= le récipient pour le liquide)

« Rodrigue, as-tu du cœur » (Pierre Corneille, Le Cid) (= la qualité morale désignée par la partie du corps censée en être le siège)

Je n’ai plus de batterie (= énergie pour faire fonctionner mon téléphone)

La salle a applaudi (= les gens dans la salle)

De nombreux plats gastronomiques tirent ainsi leur nom de l’ustensile traditionnellement utilisé pour les préparer : tajine, paella, etc.

Métonymie très courante où l’on remplace l’objet par la matière le composant : un contenant à liquide est un « verre » alors qu’il existe d’autres matières pour contenir un liquide ; ici on se focalise sur la silice. Le « papier » d’un journaliste désigne l’article, écrit sur une « feuille de papier ». Tout comme dans « néon » pour « tube de néon ». À ne pas confondre avec l’ellipse.

« Contempler un bronze de Rodin », pour une statue en bronze.

La synecdoque est une métonymie qui consiste à désigner le tout par une partie.

« Cent voiles flottent à l’horizon ». Il s’agit bien de bateaux qui voguent au loin, dont la voile est une partie — en l’espèce, celle qui se distingue du plus loin.

Il a trouvé un nouveau toit. Il a en fait trouvé un logis désigné ici par sa partie la plus protectrice.

Des capitales ou des lieux associés servent à la métonymie, surtout en politique ou en relations internationales, pour désigner le pays : Washington, la Maison-Blanche, Moscou, le Kremlin, l’Élysée, Bruxelles, Pékin…

Quintilien, grand rhéteur de l’antiquité, déconsidérait la métonymie par rapport à la métaphore et se montrait réservé quant à ses effets dans les discours des orateurs. Cette méfiance a perduré pendant des siècles puisque beaucoup de manuels de rhétorique ne prenaient pas la peine de citer cette figure de style.

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De nos jours, cette figure de style est très utilisée dans nos expressions du quotidien, mais également dans le domaine de la publicité. On peut citer par exemple, la façon d’utiliser des aliments assez typiques comme des tomates ou des pâtes pour souligner l’identité italienne d’une marque. L’autre tendance est de montrer les effets d’un produit, notamment pour les pubs sur des affiches. Ainsi, une marque de vêtements de sport va montrer un petit garçon habillé d’un t-shirt de sport en train de dormir après s’être manifestement beaucoup dépensé. Il s’agit de montrer l’effet du produit pour le mettre en valeur. La métonymie consiste à désigner un concept par l’intermédiaire d’un autre avec lequel il entretient un lien logique. Ainsi l’on dit « croiser le fer » quand le fer désigne en réalité les épées avec lesquelles l’on se battait.

L’un des exemples de métonymie le plus connu est celui du vin : on dit un bordeaux pour désigner un vin qui vient de la ville Bordeaux. C’est là toute la difficulté de la métonymie : la relation entre les deux éléments n’est jamais explicitée, on emploie directement l’élément A sans dire que l’on veut en réalité faire référence à l’élément B. Elle se base ainsi sur certaines connaissances culturelles qui permettent d’identifier le concept voulu par un autre moyen que de le nommer directement.

Le seul moyen de reconnaître une métonymie est donc de comprendre le lien qui unit l’élément dont il est question et celui qui est sous-entendu. Cette relation peut être de plusieurs ordres : la cause pour l’effet (dans l’expression « avoir perdu sa langue » l’élément, la perte de la langue, est la conséquence de l’élément B, la perte de la parole), le contenant pour le contenu (on peut citer une expression très connue : « boire un verre » où le verre est le contenant de ce que l’on boit en réalité), l’artiste pour l’œuvre (on dit souvent « lire un Baudelaire » ou « voir un Picasso » pour désigner les œuvres d’auteurs très connus), la partie pour le tout (« trouver un toit » pour dire trouver une maison) etc.

Ce dernier type de métonymie s’appelle d’ailleurs synecdoque (voir plus bas). Comme on peut le constater à travers ces exemples, la métonymie est une figure très courante dans les expressions du quotidien. Elle permet de faire une sorte de raccourci dans la pensée et de rendre compte des réalités de façon plus frappante ou imagée.

Pierre Fontanier, grammairien français, classe dans Les Figures du discours la métonymie dans les « tropes proprement dits », car elle est « en seul mot ». Parmi les tropes proprement dits, la métonymie est un « trope par correspondance ». Il livre la définition suivante de cette figure de style :

 

Métonymie, en grec μετωνυμια [metônumia], changement de nom, d’ονομα [onoma], nom, et de μετα [meta], qui, dans la composition, signifie changement. Ce Trope est fondé sur un rapport de correspondance entre deux objets qui existent l’un hors de l’autre : ce rapport est en général celui de la cause à l’effet, ou de l’effet à la cause. (p. 261, il souligne)

Fontanier, P. [1821-1827] 1977. Les figures du discours. Paris. Flammarion.

Fontanier distingue neuf types de métonymies :

Метонимия в английском, немецком и французском языках.

Clarisse Chabernaud pour La langue française

Différence entre une métonymie et une métaphore

La métaphore et la métonymie sont deux figures de style qui reposent sur la substitution d’un élément par un autre. Cependant cette substitution ne repose pas sur les mêmes mécanismes. En effet, comme on l’a vu, la métonymie remplace un élément par un autre avec lequel il a un lien logique qui permet de faire le rapprochement entre les deux.

La métaphore elle, repose sur le remplacement d’un élément par un autre avec lequel il a un lien de similitude. Ainsi quand on dit « cet homme est un lion », il ne semble y avoir aucun lien entre les deux choses, c’est la métaphore qui crée ce lien ; alors que quand on dit « boire un verre », le lien entre le verre et son contenu existe déjà.

Différence entre une métonymie et une synecdoque

Une synecdoque est un type particulier de métonymie. Si la métonymie est généralement quantitative et remplace un concept par un autre, la synecdoque est qualitative et va introduire une relation entre le tout et la partie.

La synecdoque consiste à donner à un mot ou un expression un sens plus large ou plus restreint que sa propre signification. S’oppose ainsi les synecdoques généralisantes, croissantes ou expansives où le tout est utilisé pour désigner quelque chose de plus précis (la partie), aux synecdoques particularisantes, décroissantes ou restrictives où le tout est désigné par la partie.

Exemples :

Son vélo a crevé. (désignant le pneu du vélo) — synecdoque car le tout désigne la partie.

Le théâtre attire encore le tout Paris. (désignant l’ensemble des parisiens) — métonymie.

La chute d’Icare de Pieter Brueghel l’Ancien a un titre métonymique. Une jambe, que l’on suppose d’Icare, émerge encore de la mer.

Exemples de métonymies 

Ah ! quelle cruauté qui tout en jour tue
Le père par le fer, la fille par la vue !

Corneille, Le Cid 

Rodrigue, as-tu du cœur ?

ibid 

Paris a froid, Paris a faim.

Paul Éluard, « Courage » 

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur

Hugo, « Demain dès l’aube » 

Du désert de bitume fuient droit en déroute avec les nappes de brumes échelonnées en bandes affreuses au ciel qui se recourbe, se recule et descend, formé de la plus sinistre fumée noire que puisse faire l’Océan en deuil, les casques, les roues, les barques, les croupes. — La bataille !

Arthur Rimbaud, « Métropolitain » 

Rome à ne vous plus voir m’a-t-elle condamnée ?

Racine, Britannicus 

Ce pin où tes honneurs se liront tous les jours.

Ronsard, Sonnets pour Hélène 

Le fer qui les tua leur donna cette grâce.

Malherbe, Les Larmes de Saint Pierre

Vivre de son travail.

Here are some broad kinds of relationships where metonymy is frequently used:

Containment: When one thing contains another, it can frequently be used metonymically, as when "dish" is used to refer not to a plate but to the food it contains, or as when the name of a building is used to refer to the entity it contains, as when "the White House" or "the Pentagon" are used to refer to the Administration of the United States, or the U.S. Department of Defense, respectively.

A physical item, place, or body part used to refer to a related concept, such as "the bench" for the judicial profession, "stomach" or "belly" for appetite or hunger, "mouth" for speech, being "in diapers" for infancy, "palate" for taste, "the altar" or "the aisle" for marriage, "hand" for someone’s responsibility for something ("he had a hand in it"), "head" or "brain" for mind or intelligence, or "nose" for concern about someone else’s affairs, (as in "keep your nose out of my business"). A reference to Timbuktu, as in "from here to Timbuktu," usually means a place or idea is too far away or mysterious. Metonymy of objects or body parts for concepts is common in dreams.[21]

Tools/instruments: Often a tool is used to signify the job it does or the person who does the job, as in the phrase "his Rolodex is long and valuable" (referring to the Rolodex instrument, which keeps contact business cards, meaning he has a lot of contacts and knows many people). Also "the press" (referring to the printing press), or as in the proverb, "The pen is mightier than the sword."

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Product for process: This is a type of metonymy where the product of the activity stands for the activity itself. For example, in "The book is moving right along," the book refers to the process of writing or publishing.[22]

Punctuation marks often stand metonymically for a meaning expressed by the punctuation mark. For example, "He’s a big question mark to me" indicates that something is unknown.[23] In the same way, ‘period’ can be used to emphasise that a point is concluded or not to be challenged.

Synecdoche: A part of something is often used for the whole, as when people refer to "head" of cattle or assistants are referred to as "hands." An example of this is the Canadian dollar, referred to as the loonie for the image of a bird on the one-dollar coin. United States one hundred-dollar bills are often referred to as "Bens", "Benjamins" or "Franklins" because they bear a portrait of Benjamin Franklin. Also, the whole of something is used for a part, as when people refer to a municipal employee as "the city" or police officers as "the law".

Toponyms: A country’s capital city or some location within the city is frequently used as a metonym for the country’s government, such as Washington, D.C., in the United States; Ottawa in Canada; Rome in Italy; Paris in France; Tokyo in Japan; New Delhi in India; London in the United Kingdom; Moscow in Russia etc. Similarly, other important places, such as Wall Street, K Street, Madison Avenue, Silicon Valley, Hollywood, Vegas, and Detroit are commonly used to refer to the industries that are located there (finance, lobbying, advertising, high technology, entertainment, gambling, and motor vehicles, respectively). Such usage may persist even when the industries in question have moved elsewhere, for example, Fleet Street continues to be used as a metonymy for the British national press, though many national publications are no longer headquartered on the street of that name. „Das Weiße Haus hat den Beschluss gestern bekannt gegeben.“ Vielleicht hast du diesen Satz so schon einmal in den Nachrichten gehört. Dabei ist natürlich klar, dass das Weiße Haus nicht wirklich selbst etwas bekannt geben kann. Vielmehr steht hier ein Ort, in dem Fall das Regierungsgebäude der USA, metonymisch, also stellvertretend für die sich dort aufhaltenden Personen (die amerikanische Regierung). 

Folglich ist die Metonymie eine sprachliche Besonderheit, bei der ein eigentlich gemeinter Begriff durch einen anderen, tatsächlich verwendeten Begriff ersetzt wird. Dieses Ersatzwort steht immer in einer bestimmten Beziehung zu dem eigentlich Gemeinten. 

Eine Metonymie (gr. metonymía = Vertauschung des Namens, das Setzen eines Wortes für ein anderes) bezeichnet das Ersetzen eines Wortes durch ein anderes. Dabei stehen beide Begriffe immer in einer bestimmten Beziehung zueinander. 

Metonymien können auf ganz unterschiedliche Art und Weise zum Ausdruck kommen. Die folgenden Beispiele geben dir einen Überblick darüber, wie und wo du stellvertretende Begriffe überall einsetzen kannst:

„Ich will noch ein Glas trinken.“

Das Gefäß (Glas) steht hier stellvertretend für das Getränk, beispielsweise Wasser oder Wein.

„Wir lesen gerade Goethe in der Schule.“

Du nennst den Autor (Goethe) statt eines seiner konkreten Werke, beispielsweise Faust I.

„Deutschland spielt heute gegen Italien.“

Statt den Ausdruck „die deutsche Fußballmannschaft“ zu verwenden, nennst du häufig einfach die Ländernamen, die gegeneinander spielen. 

„Die Aufklärung hatte viele langfristigen Reformen zur Folge.“

Die Epochenbezeichnung (Aufklärung) steht für die Personen, die zu dieser Zeit lebten oder auch die Ideen und Entwicklungen, die zu dieser Zeit hervorgebracht wurden.

„Die Jugend trägt wieder Schlaghosen.“

Die Jugend bezeichnet eigentlich die Zeit des Jungseins. Du kannst es wie hier allerdings auch verwenden, um die Gesamtheit der Jugendlichen oder junge Leute zu bezeichnen.

Wie du an den oberen Beispielen gesehen hast, gibt es viele verschiedene Arten der Metonymie. Die Hauptsache ist, dass das Gemeinte mit dem Gesagten immer in einer bestimmten Beziehung zueinander stehen muss. Damit das weite Feld der Metonymien ein bisschen übersichtlicher wird, kannst du sie in verschiedene Kategorien einteilen. Diese Kategorien legst du anhand der Beziehung fest, in der die beiden Begriffe zueinander stehen. Die wichtigsten Arten der Metonymie findest du in der folgenden Auflistung:

Ursache statt Wirkung

Eine der größten Kategorien bilden die Begriffspaare, bei denen die Ursache anstatt der Wirkung genannt wird.

„Die Sonne erhellt das Zimmer.“

Die Sonne ist zwar die Ursache, die eigentlich gemeinten Sonnenstrahlen sind ihre Wirkung.

Du kannst das Prinzip von Ursache und Wirkung auch auf Herstellungsprozesse übertragen. So steht häufig der Erzeuger (Ursache) metonymisch für das Erzeugnis (Wirkung):

„Siehst du den blauen BMW da vorne?“ 

BMW, eigentlich der Name des Autoherstellers, bezeichnet hier ein Auto dieser Marke. 

Zu dieser Art gehören auch die Formulierungen, bei denen ein Autor anstelle des Werks genannt wird. 

„Grass lesen hilft bei Langeweile.“

Hier geht es natürlich nicht darum, den Autor Günter Grass als Person zu lesen, sondern seine Werke. 

Begriffspaare dieser Kategorie funktionieren aber nicht unbedingt nur in eine Richtung. Auch die Wirkung kann für die Ursache stehen:

„Es gab fürchterlichen Krach zuhause.“ 

Der Streit wurde hier durch den Begriff Krach ersetzt, obwohl dieser eigentlich nur die Auswirkung dessen bezeichnet. 

Rohstoff statt Erzeugnis

Nicht nur der Erzeuger, auch der Rohstoff kann anstelle des Erzeugnisses genannt werden: 

„Er wurde in Eisen gelegt.“

Handschellen sind bekanntermaßen aus Eisen gefertigt. Folglich kannst du das Erzeugte sprachlich auch durch den Rohstoff ersetzen. Eisen kannst du auch statt Schwert verwenden. 

Ort/Zeit statt dort Passiertes

In dieser Kategorie steht häufig ein Ort für die Personen, die dort leben. 

„Frankreich wählt neuen Präsidenten.“

Hier wählen natürlich die Bewohner Frankreichs den Präsidenten. Ein Land selbst kann ja nicht wählen. 

Weil die beiden Beziehungen so ähnlich sind, bietet es sich hier auch an die zeitliche Verbindung von Begriffspaaren mit aufzunehmen. 

„Der Sommer 2003 brachte uns ganz schön zum Schwitzen.“ 

Statt den gemeinten hohen Temperaturen im Sommer 2003 reicht es hier auch nur den Zeitraum zu nennen. 

Abstraktes statt Konkretes

Abstrakt ist das Gegenteil von konkret. Du bezeichnest etwas als konkret, wenn du es sehen oder greifen kannst. Im Umkehrschluss bedeutet das, dass du abstrakte Dinge eben nicht sehen kannst. Gefühle sind beispielsweise abstrakt. Oft stehen Gruppenbezeichnungen metonymisch für konkrete Personen. 

„Die ganze Nachbarschaft weiß es schon.“

Hier steht der abstrakte Begriff der Nachbarschaft für die einzelnen Nachbarn, die bereits von einer Neuigkeit erfahren haben. 

Symbol statt Abstraktes

Häufig findest du aber auch den Fall, dass etwas Abstraktes durch ein Symbol ersetzt wird. 

„Der Kaiser lehnte die Krone ab.“

Hier steht die Krone, das Symbol für einen Herrscher, für die Herrschaft an sich. Der Kaiser lehnt es also ab über ein bestimmtes Gebiet zu herrschen. 

„Cäsar entschied sich für die Waffe.“

Die Waffe steht symbolisch für den Kampf oder Krieg. Folglich drückst du hier mithilfe einer Metonymie aus, dass Caesar den Krieg statt den Frieden gewählt hat.  

Solche symbolischen Metonymien haben den Vorteil, dass die abstrakten Begriffe greifbarer werden. Auch die Vorstellungskraft des Lesers wird so stärker angeregt. Du findest das Symbol selbst als Stilmittel in den unterschiedlichsten Bereichen. Wenn du mehr über die Wirkung des Symbols erfahren möchtest, dann sieh dir hier gleich unser Video dazu an. Du kannst die Metonymie außerdem in konventionalisierte oder dichterische Metonymien unterteilen. Konventionalisiert bedeutet, dass der Ersatzbegriff schon in deinen Sprachgebrauch eingegangen ist. Deshalb merkst du oft gar nicht mehr, dass er eigentlich stellvertretend für einen anderen Begriff steht. So ist es zum Beispiel bei: „Gibst du mir bitte ein Tempo?“ Der Erzeuger, in diesem Fall die Marke Tempo, steht für das Erzeugnis: das Taschentuch, das du mit dieser Frage eigentlich bekommen möchtest. 

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Dichterische Metonymien sind hingegen noch nicht in der Alltagssprache angekommen. Sie werden von Autoren bewusst eingesetzt, um eine bestimmte Wirkung zu erzielen. Wenn das der Fall ist, dann bezeichnest du die Metonymie als Stilmittel .

Dichterische Metonymie – Beispiel: „Der Graf äußerte sich, indem ihm eine Röte ins Gesicht stieg, daß er seinen ungeduldigen Wünschen…“ (- H.v. Kleist: Die Marquise von O… )

Auch bei diesem Beispiel steht wieder die Wirkung (steigende Röte im Gesicht) für die Ursache (Ärger).

Welche Wirkung entfalten nun dichterische, bewusst eingesetzte Metonymien? 

Kürze: In manchen Fällen verkürzt die Metonymie das Gemeinte. Der Ländername ist beispielsweise kürzer als die Formulierung „die Bewohner Frankreichs“. 

Betonung: Mithilfe der Metonymie können Autoren auch die Aufmerksamkeit der Leser lenken. Wenn der Autor zum Beispiel Krach statt Streit schreibt, ist es ihm wichtig, dass der Leser die Lautstärke des Streites besonders wahrnimmt. 

Verbildlichung: Vor allem wenn Gesagtes und Gemeintes in symbolischer Beziehung zueinander stehen, zeichnet die Metonymie sprachliche Bilder. 

Литература и источники

Marc Bonhomme: Le discours métonymique (= Sciences pour la communication, 79). Lang, Frankfurt am Main [u. a.] 2006, ISBN 3-03910-840-9.

Hans-Harry Drößiger: Metaphorik und Metonymie im Deutschen: Untersuchungen zum Diskurspotenzial semantisch-kognitiver Räume (= Schriftenreihe Philologia, 97). Kovač-Verlag, Hamburg 2007, ISBN 3-8300-2227-1.

Louis Goossens: Metaphtonymy: The interaction of metaphor and metonymy in expressions for linguistic action. In: Cognitive Linguistics. Band 1, 1990, S. 323–340 (englisch).

Klaus-Uwe Panther, Günter Radden (Hrsg.): Metonymy in language and thought (= Human cognitive processing, 4). Benjamins, Amsterdam [u. a.] 1999, ISBN 90-272-2356-4.

Krzysztof Kosecki: Perspectives on Metonymy: Proceedings of the International Conference “Perspectives on Metonymy”, held in Łódź, Poland, May 6–7, 2005 (= Łódź Studies in Language, 14). Lang, Frankfurt am Main [u. a.] 2007, ISBN 0-8204-8791-0.

Beatrice Warren: Referential Metonymy (= Scripta minora Regiae Societatis Humaniorum Litterarum Lundensis, 2003/04, 1). Almqvist & Wiksell, Stockholm 2006, ISBN 91-22-02148-5.

Harald Weinrich: Zur Definition der Metonymie und zu ihrer Stellung in der rhetorischen Kunst. In: Arnold Arens (Hrsg.): Text-Etymologie. Untersuchungen zu Textkörper und Textinhalt. Festschrift für Heinrich Lausberg zum 75. Geburtstag. Franz Steiner, Wiesbaden 1987, ISBN 3-515-04657-7, S. 105–110.

David E. Wellbery: Übertragungen: Metapher und Metonymie. In: Heinrich Bosse, Ursula Renner (Hrsg.): Literaturwissenschaft. Einführung in das Sprachspiel. Freiburg 1999, S. 179–189.

    1.  "metonymy". Cambridge University Press. Retrieved 2017-06-17.

    2. ^ "metonym". The Chambers Dictionary (9th ed.). Chambers. 2003. ISBN 0-550-10105-5.

    3. ^ "Definition of metonymy | Dictionary.com". www.dictionary.com. Retrieved 2022-05-01.

    4. ^ "Metonymy Definition & Meaning — Merriam-Webster"Merriam-Webster Dictionary. Retrieved 2022-06-13.

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    7. ^ Wilber, Ken (2000). Sex, Ecology, Spirituality. Shambhala Publications. ISBN 978-0-8348-2108-8.

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